17.09.1908. Rosa Luxemburg, la défense du 1er mai au Congrès de Nuremberg. Extrait d'un article de l'Humanité.

Dans cet article, sous-titré l'intervention de Bebel, l'auteur rend compte des délibérations sur le vote des budgets.

Une partie s'attache à la discussion sur le 1er mai, dont l'attention était détournée par l'attente des résultats,  alors même que Robert Fischer, le rapporteur, était à la tribune.

La discussion lors de ce Congrès est essentielle. Elle correspond à une offensive réformiste contre la célébration de cette journée internationale et la proposition du parti et des syndicats visant à exonérer les caisses centrales politiques et syndicales du soutien aux travailleurs en grève.

L'article fait référence à l'intervention de Rosa Luxemburg :

Ce point de vue fut violemment critiqué. La citoyenne Rosa Luxemburg, aux applaudissements d'une grande partie de l'assemblée, fit ressortir la portée révolutionnaire de la manifestation du Premier mai.

"C'est indépendamment de la question de soutien que la fête doit être propagée. Sans crainte et sans douter de la force de cette propagande! La fausse prudence mal placée a augmenté les victimes et les mesures patronales. C'est notre faiblesse qui fait la force de nos ennemis."